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PrÉSentation

  • : achicriche par : Achicriche-Guyane
  • : Achicriche a pour but entre autre d'inciter les nomades du Nord du Mali à favoriser la scolarité des enfants, à la création des structures adaptées pour le développement de ces régions. Le siège social est à Tin-Arab, Région de Tombouctou, Mali.
  • Contact

Tin-Arab de la commune d’Adiora, se situe au nord du Mali, en pleine zone sahélo-désertique, à 150 km de Gao.

Oubliée depuis toujours, cette zone, peuplée de Touareg nomades et éleveurs, connaît les mêmes problèmes dramatiques que le Niger.

En 2004-2005, à une sécheresse particulièrement précoce et sévère s’est ajouté à Tin-Arab l’anéantissement par les criquets des maigres cultures de subsistance qui avaient été tentées.

Pour accéder à Tin-Arab, il n’y a pas de route, pas de dispensaire, pas d’école, pas d’électricité ni de téléphone, jusqu'à récemment pas de puits....

Après de longues années difficiles, des conditions de vie et de travail terribles, sur la commune d’Adiora, Tin-Arab,  il faut passer à l’action pour ne pas céder à la fatalité. Deux perspectives s’offrent aux habitants : fuir vers les villages aidés ou investir sur leur terre. Nous retenons cette deuxième voie parce qu’elle pérennise les actions.

On sait, en effet, que ce qui nous appartient et qui vient de notre sueur est toujours notre patrimoine. Il s’agit donc de creuser des puits qui permettent de garder notre cheptel et donc notre mode de vie. La tradition doit s’allier à la modernité, elle qui nous permet de savoir que sous quelques dizaines de mètres de sable, il y a l’eau la plus pure du monde.

 

Les populations ont souvent fui vers les villages et les villes, qui sont Gao, Gossi, et Tombouctou. On sait quel cortège de mutations cela entraîne. Il nous faut, nous le pensons, d’abord développer les petites communes. C’est sur elles que s’appuient nos écoles informelles, c’est sur elles que s’appuient nos regroupements familiaux, c’est sur elles que nous pouvons gérer les problèmes qui ne manquent jamais de survenir.

La scolarisation des enfants, la formation des adultes en milieu nomade, la santé, tel est le combat que doit mener l'Association Achicriche.

 

Issaka CISSE,

Secrétaire Administratif de l'Association Achicriche,

Responsable Achicriche-Guyane

 

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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 00:04
CAUCUS AFRICAIN, IPACC (Indigenous Peoples of Africa Co-ordinating Commitee), l’Internationale Touarègue

Intervention du Président de l’Internationale Touarègue à la 7eme session de l’Instance Permanente des Nations Unies sur les questions autochtones New York – 29 avril 2008

Merci Madame la Présidente, Chers experts, membres de l’Instance Permanente, Chers sœurs et frères autochtones, Chers participants, C’est un grand honneur pour nous de participer à cette 7ème session de l’Instance Permanente des Nations Unies sur les questions autochtones ;

C’est avec beaucoup d’émotion que nous nous retrouvons et échangeons les informations entre différentes délégations d’organisations autochtones ;

Et c’est avec solennité que je vous informe de la situation de populations touarègues au Mali et au Niger :

Depuis les indépendances en Afrique de l’Ouest, le peuple Touareg a été marginalisé et exclu du processus de découpage territorial et de formation des Etats.

A la veille de la décolonisation, la puissance coloniale n’a pas restitué au peuple Touareg son territoire malgré la demande des chefs de confédérations. C’est ainsi que les Kel Tamasheks (les Touareg) se sont retrouvés repartis entre cinq Etats. De ce fait ils n’ont plus de voix et ont perdu le droit à disposer d’eux même.

Plusieurs rebellions ont ponctué l’histoire des Touaregs depuis l’occupation de leur territoire, la désorganisation de leur société et leur marginalisation.

Des conflits ont éclaté au Mali en mai 2006 et au Niger en février 2007 entre des mouvements de rebellions et les autorités de ces Etats. Ces conflits internes reposent à nouveau dans ces pays la question fondamentale de l’aspiration des peuples à plus de justice et de leur participation effective à la vie nationale. Outre les aspects de politique intérieure et de justice qui ne seront pas développés devant cette instance, le Niger a lancé un programme intensif d’exploitation et d’exploration d’uranium en pays touareg sans consultation préalable des populations autochtones.

Apres la colonisation, reconnue pour avoir été une véritable machine économique, qui a déchiqueté leur territoire, les Touareg ont aujourd’hui à subir les effets de la mondialisation.

Nous pensons que ce processus va conduire cette fois-ci à la disparition d’un mode de vie ancestral adapté à l’environnement, à la perte de -compétences, d’une pensée et d’une démarche intellectuelle spécifiques aux peuples nomades, d’une représentation d’un univers dynamique équilibré oscillant entre le connu et l’inconnu ; et cela, parce qu’un certain nombre de sociétés industrialisées et émergentes recherchent la durabilité de leur appétit de consommation, la conservation de leur mode de vie ou souhaiteraient atteindre un niveau de développement par application d’un modèle aujourd’hui controversé.

Ce processus est accentué par l’état de mise en garde décrété par le Niger sur une partie du pays touareg. Depuis un an, l’armée s’en prend aux populations civiles par des exactions, des crimes, des arrestations et emprisonnements arbitraires. Il y a eu au moins 60 morts civiles touarègues depuis le début des conflits. 77 prisonniers civils touaregs et un journaliste sont arbitrairement détenus, les premiers depuis aout 2007. Du cheptel, patrimoine des peuples nomades, est décimé, des villages sont saccagés et brulés.

Au Mali, les affrontements entre rébellion et armée régulière dans la Région de Kidal ont provoqué des réactions de vengeance ayant conduit à des massacres : l’armée a exécuté sauvagement un de ses soldats touareg ; un citoyen touareg a été exécuté de la même façon entrainant ainsi la crainte de répressions collectives de population touarègues de ‘‘teint clair’’. La majorité de la population de Kidal, essentiellement femmes et enfants, ont fui dans le désert, sans provision. Certains ont regagnes les frontières voisines à pied. Ces répressions amènent les populations touarègues à se refugier à l’extérieur de leur pays d’origine.

Madame La Présidente, Considérant le processus international de promotion de protection des peuples autochtones, la déclaration des droits des Peuples Autochtones, la convention 169 de l’OIT, le rapport de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et Peuples en Afrique sur les droits des Peuples Autochtones et Minorités et face à une situation qui s’aggrave tous les jours sur le terrain, nous demandons de toute urgence à la communauté internationale, aux agences des Nations Unies et aux organisations internationales de mesurer la gravité de la situation que vivent les populations autochtones touarègues au Mali et au Niger et de faciliter la promotion d’une paix durable basée sur le respect des droits des peuples autochtones.

Nous appelons à :
L’arrêt des crimes, exactions, emprisonnements et de la mise en garde
La libération des prisonniers d’opinion
Une trêve
L’arrêt et l’annulation de toutes les ventes de permis d’exploitation et d’exploration au Nord du Niger Nous demandons :
La mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les crimes
Le jugement des auteurs de crimes devant une cour internationale
La réparation de tous les préjudices
La tenue d’un forum international sur les conflits au Nord Niger et Mali, s’appuyant sur la déclaration des Nations Unies pour les droits des Peuples Autochtones et avec la participation des organisations autochtones.

Nous associons à notre appel le cas du peuple pastoral Parakuiyo de Tanzanie qui subit également plusieurs tentatives d’évictions, dont la dernière a entraine la perte de 320 000 animaux.

Le Président de l’Internationale Touarègue
thomas.fortune@wanadoo.fr
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 01:20
La musique des Kel Tamashaq était essentiellement une musique traditionnelle, folklorique, jusque dans les années 80.

Tendé (tambour), Emzad (violon monocorde) Tehardant (guitare à trois cordes jouée par les griots), Igbayan (choral), Tissiway (poésie), etc. ont accueilli avec appréhension la Guitare des Ishumar (instrument électrique à six cordes.)

Le peuple Touareg a rapidement rejeté cette musique, non pas à cause de sa modernité, mais à cause de la rupture du système des castes qu'elle provoquait.
 
En effet, les musiciens provenaient essentiellement des castes nobles, guerrières ou religieuses.

La guitare (tehardant) était autrefois exclusivement réservée à la caste des forgerons.

Cependant, le contexte de crise que traversait la société touareg et le message porté par les musiciens Ishumar, Rebelles Touareg, ont eu raison du rejet de leur musique par le peuple.

Aujourd'hui, cette musique connue mondialement, que l'on qualifie souvent de Rock ou de Blues, associe harmonieusement musique traditionnelle et musique moderne d'influence venue d'ailleurs. "Tartit" né à Ouagadougou, Burkina Faso, en 1994 (ma soeur Fadimata, paix à son âme, faisant partie du Groupe de Disco me demandait d'apprendre à jouer de la guitare pour jouer avec eux) est le parfait exemple de cette harmonie.

Merci à mes frères et soeurs, à toutes et tous ceux qui contribuent encore au rayonnement de cette musique.

Je remercie "Tinariwen", "Toumast", "Tartit", Sidi, Abdallah Oumbadougou, Hadani, Kanna, Kilili, "Kel Assouf", "Terakaft" et bien d'autres.

Une pensée particulière à Intayaden, paix à son âme. Ses cassettes doivent être numérisées et sauvegardées, elles font désormais, au même titre que celles d'Ekhini, partie du patrimoine touareg.

Ci-dessous le lien vers un site merveilleux :

http://www.tamasheq.net



Cayenne, le 25 février 2008,

Issaka CISSE






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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 01:04
2007.0761-copie.jpgphoto : Mektoub

Abdoulaye CISSE était en France métropolitaine pour huit jours, c'était la première fois qu'il venait en France, et comme pour Moussa Ag Assarid, il était sans voix devant une telle différence entre le Désert et la France. 
Il a promis aux partenaires de revenir. Beaucoup d'entre eux connaissaient déjà Tin-Arab et d'autres y viendront prochainement. Nous assisterons ainsi à un meilleur échange culturel et solidaire.

Pour cette première fois à Paris, il était aux côtés de Madame Danielle MITTERRAND.
Leur rencontre avait pour but de renforcer le partenariat entre nos deux structures.
Plusieurs conventions sont donc en cours, il a été notamment question de l'école : Achicriche s'engage à rémunérer les instituteurs.

Je rappelle que France Libertés a déjà beaucoup fait dans cette région et a l'intention de continuer. Grâce à ses actions, je peux vous montrer la voie qui mène à l'autonomie empruntée par les populations de Tin-Arab.

Merci à elle, à M. Bigot et à "Mektoub" qui ont fait découvrir en moins d'une semaine une partie de la France à Abdoulaye.

De retour hier à Bamako, Abdoulaye a rencontré l'Ambassadeur de France au Mali, qui viendra visiter Tin-Arab.

Je regrette de n'avoir pas pu être à Paris pour accueillir mon frère lors de sa première visite en France, Cayenne étant si loin.

Issaka CISSE, 
Secrétaire Administatif d'Achicriche
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27 mars 2007 2 27 /03 /mars /2007 20:26

France-Libertés vient de nous apporté un soutien de 7600€ (près de 5 000 000 FCFA) pour la constitution d'un cheptel communautaire.

L'action de la Fondation Danielle Mitterrand va beaucoup peser dans la région. Merci pour cette détermination.

Ce cheptel nourrira beaucoup de familles et servira de sécurité sociale pour les communautés.

Deux éleveurs auront à charge, chacun en ce qui le concerne, des chèvres et des moutons. Ils seront rémunérés par Achicriche.

Il s'agit aussi du début de l'emploi rémunéré à Tin-Arab.

Grâce aux efforts conjugués de tous, au principal partenaire, Tin-Arab change peu à peu de visage:les nomades découvrent, certains pour la première fois, l'énergie solaire, l'eau potable et aussi le réseau pour la téléphonie mobile. Ce qui me permet aujourd'hui, de communiquer avec les habitants de Tin-Arab (avec un petit effort car il est nécessaire de monter sur la dune de Tin-Arab, haute de plus d'une dizaine de mètres).

Issaka CISSE

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10 février 2007 6 10 /02 /février /2007 08:51
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8 février 2007 4 08 /02 /février /2007 20:45

De janvier à mai, qui se rendra vers Tin-Arab aura la chance d'y rencontrer des troupeaux d'éléphants, toujours sauvages mais approchables. Mais ceci n'est pas le seul atout touristique de Tin-Arab: la cohabitation entre steppes, buissons et dunes est spectaculaire.

Les habitants, vous le savez déjà, ont gardé toujours le même sens d'hospitalité. Achicriche fera de son mieux pour vous faire partager ce bonheur, ce désert qui a connu et aimé nos ancêtres et qui continue de nous faire rêver:

En attendant, quelques images.

Préparation d'une AG en attendant le quorum

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19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 21:25

Avec du retard, les membres d'Achicriche vous souhaitent une très bonne année 2007 et partagent avec vous ces instants de bonheur que sont les chants (Igbayen).

Que nos combats portent leurs fruits!

Issaka Cissé (Ishaq)

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 18:42

 


Rapport Projet Achicriche 2006



Dès le mois de juillet 2006, voici les constats que nous avons pu faire à Tin Arab:



Ce qui a été réalisé:


I. Financement France-Libertés

A. Un stock pour un magasin de femmes: 4 tonnes de mil ont été offerts par France-Libertés. Depuis le magasin vend au rythme des déplacements des familles. Les femmes en sont les seules responsables.



B. Point avec l'entrepreneur Monsieur Bouge :

Bilan sur le contrat, la réalisation des travaux et la présentation des documents officiels. Dans l'ensemble du travail de l'entrepreneur, nous constatons:

Que les deux puits sont construits et utilisables depuis deux mois. Ce qui entraîne qu'aucun enfant n'a été malade depuis.

Que 2 latrines et 2 douches ont été construites et ne présentent aucune malfaçon. Qu'elles sont utilisées et présentent un avantage pour l'hygiène et l'accueil des hôtes.



Extrait des réunions: "Applaudissement général pour Bouge."


Que pour le paiement, Monsieur Bouge a été payé, le 29 juilllet 2006, du solde total. (voir papier joint par l'entrpreneur).


Un point particulier sur l'utlisation du deuxième puits: C'est le puits le plus profond des deux. Sa position fait de lui le plus convoité, il est à la porte du désert et à la sortie des steppes, de manière à ce que celui qui part dans le désert s'y arrête d'abord et celui qui rentre du désert s'y repose aussi. Tous les animaux s'y arrêtent, des campements entiers s'installent autour de lui mais seulement pendant une période de 3 mois.Les membres proposent donc, pour le reste du temps, de se servir de lui pour plantantion des jardins. A cet effet, une commission de 3 personnes a été désignée.


C. Constitution d'un pré-projet destiné à France-Libertés : Revitalisation du cheptel. Le cheptel commun serait une sorte de sécurité sociale de la communauté. Un groupe de travail est constitué pour préparer le projet : Gassi, Mohamed, Tawa, Awadahid, Halas. La revitalisation du cheptel est une priorité absolue. (à la disposition de France-Libertés si accord de principe)La question se pose de la rémunération du berger. Combien de têtes peut-on espérer pour cette banque communautaire? Le salaire pourrait être de 12 têtes par an et deux sacs de mil, selon si c'est des moutons ou des chèvres.


D. Rapports avec les Autorités locales :

Il y a eu une rencontre avec le Sous-Préfet d'Adiora. Etaient présents, pour Achicriche,:

Issaka Cissé

Laetitia Copin

Nasser Cissé

Gassi Cissé

pour les Autorités Administratives:

M. Le Sous-Préfet

M. Le Chargé de sécurité


Il y a eu un bilan et une présentation des projets déjà réalisés de l'association depuis sa création il y a 5 mois avec les financements (18 300 € ) de France-Libertés :

2 puits construits

un stock pour le magasin de mil

l'électricité solaire pour une maison

les latrines et douches construites.

Tout est avalisé par les Autorités locales.




 

II. Fonctionnement de l'association: C'est par souci de transparence totale et pour continuer à travailler avec des partenaires attachées à la démocratie et à l'autogestion que l'Association Achicriche fait le choix de porter à la connaissance de ses partenaires, les questions, les difficultés et les réalisations internes à sa vie et à son développement pour ce mois de juillet !


1. La constitution du Bureau de l'association

Extrait des réunions d'Achicriche : "Election du nouveau bureau, l'ancien ayant été constitué trop rapidement, dans l'urgence du début de l'association. 30 membres en tout sont désormais dans le Bureau. Une réunion peut se tenir à partir de 16 personnes."


Bilan des membres du Bureau de l'association :

Présidente: Faty Cissé

Vice présidente : Fatimata Wallet Sidi Mohamed ( Wallet: fille de)

Secrétaires administratifs : Issaka Cissé

adjoint : Gassi Cissé

Secrétaires aux Finances : Hamid Ag Mossa (Ag: fils de)

Marie-Paule Bern (sous réserve de changement pour un poste au comité de surveillance, à confirmer lors de sa venue au Mali)

Nasser Cissé

Aboubacar Cissé

Intoumoudout Ag Mossa

Ahmad Ag Mohamed


Secrétaires à l'organisation : Bouge

Zaïnabu Wallet

Halas Ag Ekaté


Secrétaires aux comptes : Halatou Wallet Morchid

Laetitia Copin


Secrétaires aux conflits : Samba Ag Sidi

Saneyga Wallet Ahmad


Comité de surveillance : Findika Yattara

Mohamed Almehdi

Zabeya Wallet Awnaf

Mohamed Ag Ossad


La durée de présence au Bureau d'un an est proposé. On parle aussi des destitutions possibles. L'assemblée extraordinaire se donne le pouvoir de le faire en cas d'urgence.



2. Trésorerie du magasin des femmes :


Le magasin est difficile à gérer. Les femmes ont demandé un agent comptable pour travailler en amont du Trésorier. Pour information, les femmes déclarent avoir vendu 3 tonnnes dans le deuxième voyage. (3 tonnes au départ coûtaient 450 000, puis au deuxième achat 495 000 CFA suite à une augmentation des prix de 10% parce qu'elles ont dû acheter à Gossi).

Le choix du comptable se porte sur Guina. Celle-ci devra chercher le mil le moins cher.



3. Cotisations

Il y a des problèmes des cotisations (750 CFA par mois et par adhérent) : Un article 17 est à ajouter sur les sanctions contre les non-cotisations: un choix a été fait d'exclure les membres qui ont plus de 3 mois de retard et qui ne régularisent pas vite ce retard. Suite à cet ajout les membres régularisent leur situation. (Un cahier est tenu par Idoual.)



4. Les relations avec Monsieur Bouge :

Le puits n'est pas assez creusé pour la fin de la saison sèche. L'entretien sera fait, a déclaré M. Bouge. Son contrat l'y oblige.

Le courant n'est pas encore conforme au devis: l'installation doit se poursuivre, le retard étant dû à une commande longue à arriver et un appareil qui a grillé.


  1. Nombre de membres :

     

L'Association compte 70 membres actuellement. Un responsable des cotisations: Alhader, a été désigné.




6. Projet Santé-Ecole :


Ecole: Pour développer la communauté et inciter aux retours des exilés dans les grandes villes, étant donné qu'il existe une école à la commune, un transport en commun pour emmener les enfants à l' école, en attendant de déposer un projet habilité par le gouvernement malien pour une école à Tin Arab, a été acheté en location-vente. C'est une preuve d'intégration dans la sous région et de prise en main des habitants eux-mêmes .Le groupe de travail est constitué d'Aboubacar, Faty, Fatimata, Ashaffer, Alkhader, Tamolia, Idoual.Ils gèrent la voiture mais doivent aussi finaliser la scolarisation.


Santé : L'achat d'une voiture a transformé le projet santé qui peut être aussi lié à cette acquisition. La voiture va permettre, en effet, de se rendre dans les centres existants déjà. Un groupe de travail a été constitué pour porter ce projet : Nasser, Zatou, Mohamed Ibrahim, Intoumoudout.



7. Projet d' agriculture:

Une digue a été construite en pierres et elle doit être consolidée au plus tôt. Un groupe de travail : Alkhali, Bouge, Souleyman et le groupe des travailleurs déjà engagés dans la construction avec des pierres de la digue a déjà planté du riz. La réussite du projet "puits" a relancé l'espoir et cette digue en est la preuve.(voir photo)


8. Des conseils aux autres campements:

Une personne d'un autre campement, Al quassim, a demandé que l'association Achicriche vienne voir son campement pour l'aider à monter une structure identique. Il possède déjà un forage mais envisage de faire faire une école. Besoins:

aller voir sur place.

prêter des documents modèles

créer une association propre.

Une mission de 4 personnes a fait le déplacement pour les aider.


9. Les prêts :


Les membres de l'Association ont décidé qu'elle n'était pas assez riche pour se permettre de prêter des sous même à ses membres.



Ce qu'il faut améliorer :


1. Modification de l'article 3 pour un élargissement du champ d'action de l'association

Extrait des réunions d'Achicriche : " Ajout à l'article 3 du titre 2 des Statuts « et tout autre projet qui s'inscrit dans la promotion et l'autogestion des communautés bénéficiaires "



2. Point sur la trésorerie


La Trésorerie doit être partagée parce que le travail est rigoureux et lourd. Il est très difficile d'obtenir un écrit, puisque la tradition n'est pas à l'écrit-témoin.

La Trésorerie du magasin des femmes : les caisses montrent 176 500 CFA et 75 000 d'échéances. Il reste 7 sacs soit 114 500. Il manque donc 450 000- 366 000: 84 000 CFA. L'agent comptable a été désigné pour mettre à jour et régler ce problème, dû à des crédits à couvrir.


3. L'information au sein du groupe:


Le lieu du puits : le lieu est différent de celui stipulé dans le contrat. Bouge explique qu'il a reçu des ordres différents de la part de la Présidente qui confirme cette erreur. Elle rappelle qu'elle a demandé des conseillers pour éviter à l'avenir d'être sujet à ce type d'erreurs.


4. Projet Santé-Ecole :avec véhicule :


Il serait souhaitable de développer aussi un projet vers PAM, ou OXFAM ou UNICEF pour aider l'école communale à recevoir les élèves supplémentaires. Le PAM semble travailler déjà avec la cantine de l'école. Le problème reste la traversée de la rive de Tin-Arab pour accéder à la Commune, il faudrait peut-être un pont, un gué. Les gens expliquent que la traversée du ruisseau en temps de saison des pluies est impossible (ce qui dure trois ou quatre mois, selon les années) Quid de l'essence, l'achat et les réparations du véhicule, l'assurance à long terme? Il faut absolument trouver un partenaire qui aide à stabliser cette action. Sinon elle risque de ne pas être pérenne.



5. Rapports avec les Autorités :

Les discussions sur le centre de santé sont reportées et à voir avec la Direction Régionale de la Santé de Rharouss

Les discussions sur l'école sont à traiter avec l'Académie Régionale et le CAP de Rharouss.



6. Les Formations :


Des formations devraient être prévues, notamment en ce qui concerne les maraîchages. Il faudrait rencontrer les structures déjà existantes à Tacharène et à Gao. Et avec Marie-Paule Bern.

Ceci est valable pour la santé, aussi. Les membres de l'association s'avouent perdus dans les

partenaires à contacter.



7. Le local occupé par la Coopérative :


Le propriétaire du local souhaite soit le vendre, soit le louer à la coopérative. Il le vendrait 650 000 FCFA. Le problème est que la coopérative n'a pas les moyens nécessaires pour l'achat, il reste donc la solution de la location: un montant forfaitaire. De plus, le local est attaqué par les termites, les travaux nécessaires à lutter contre les termites seront peut-être un loyer suffisant.

Devis de dépenses: 5000 CFA par mois. Les femmes préfèreraient acheter. Discussion en cours. Aucune décision n'est prise encore.



8. Les champs de la digue.


Aboubacrène Ag Ibrahim est le responsable des champs et des maraîchages. Il existe 17 champs qui précèdent l'Association. Une équipe travaille dans les jardins depuis 1985. Ils sont privés. Il se pose le problème de la subvention, de l'aide de l'association, si elle trouve des partenaires. On parle d'un pourcentage de la recette des champs renversé à l'Association dès que celle-ci aura subventionné l'agriculture. C'est en discussion: proposition de 20 % des récoltes vendues au profit de l'Association.

Une liste des besoins a été faite: Quantité estimée en matériels:


Brouettes: 17 ( 1 par jardin)

Pelles: 34 ( 2 par jardin)

Arrosoirs: 34 ( 2 par jardin)

Houes 34 ( 2 par jardin)

Pioches 17 ( 1 par jardin)

Ratteaux 34 ( 2 par jardin)

Charettes 17 ( 1 par jardin)

Binettes 17 ( 1 par jardin)


Concernant les produits phyto-sanitaires, la quantité estimée est de 50 litres; Près de 50 kgs d'engrais chimiques.

Par aiileurs il faut consolider la digue en faisant un barrage en béton. L'entrpreneur Monsieur Bouge propose de réaliser cette ouvrage. (voir photo) Dans l'état actuel la digue n'est pas définitive.



9. Nourriture lors des assemblées :


Une proposition de 100 CFA de cotisation a été faite. Mais cela semble trop cher pour certains qui risqueraient de ne pas venir aux réunions à cause de ces sous. Aucune prévision n'est possible puisqu'on ne peut pas prévoir qui sera là et quand. Laetitia propose que les dons des voyageurs de passage servent de caisse. Une amie arrivant une semaine après: sa particiaption sera reversée à cette obligation de nourrir les gens. Il faut trouver une entrée régulière à cet effet. La vie de l'Association peut être en jeu.





Liste des membres d'Achicriche:


1) Abdoulaye (alias Gassi) Cissé

2) Nasser Cissé

3) Halas Ag Ekaté

4) Rhimran Ag Sidi

5) Mohamed Issa dit Bouge

6) Hamada

7) Samba

8) Findika

9) Awadahid Ag Sagayar

10) Mardas Ag Moha

11) Attaher Ag Sidi

12) Erhouchan Ag Halas

13) Hamid Ag Mossa

14) Mohamed Ag Sidi Mohamed

15) Abindagh Ag Hamada

16) Faty Cissé

17) Aldiouma Kassogué

18) Tamolia Wt Hamada

19) Fadimata Wt Almahdi

20) Fatimata Wt Sidi Mohamed

21) Rhaïcha Wt Mohamed Ahmad

22) Bahaw

23) Sanayga Wt Ahmadou

24) Zabay Wt Awnaf

25) Houta Wt Aghaly

26) Zeybou Wt Aghaly

27) Anaghmat Wt Moha

28) Kimma Wt Ingad

29) Taghma Wt Samba

30) Soumou Wt Ahmid

31) Alfiyat Wt Halas

32) Dada Wt Hassan

33) Allafiyat Wt Assaghid

34) Fanoghi Wt Oyey

35) Mitatihalan Wt Oyey

36) Tofenet Wt Inkartanat

37) Basso Wt Inbarkawan

38) Findika Wt Samba

39) Hidda Wt Assondjad

40) Alhader Ag Hamada

41) Aboubacar Cissé

42) Rhaïchata Cissé

43) Assamiyat Wt Noh

44) Imrach Ag Mohamed Assaleh

45) Tawa Wt Oyey

46) Safiyoutou Wt Into

47) Tilla Wt Mouna

48) Mohamed Almehdi

49) Marie-Paule Bern

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8 octobre 2006 7 08 /10 /octobre /2006 18:13
 

Région de Tombouctou

République du Mali

Un Peuple, Un But, Une Foi

Cercle de Gourma-Rharous

Commune d’Adiora (Ouinerden)

Association ACHICRICHE

Fraction : Ibohanan



STATUTS



Préambule : les présents statuts ont pour but de définir l’organisation et le fonctionnement de l’association conformément à l’Esprit n° 01-076 du 18 juillet 2001 régissant les associations, les sociétés et les coopératives qui abroge la loi n° 88-62/RM du 10 juin 1988. Ainsi les associations actuelles doivent se conformer à la loi n° 01-076 du 18 juillet 2001.


TITRE 1 : DISPOSTIONS GENERALES


ARTICLE 1 : Il est créé une Association dénommée «  Achicriche ». Elle a son siège au Mali sur la Commune d’Adiora, Ouinerden, fraction Ibohanan résidente à Tin-Arab. Sa durée vie est illimitée.


ARTICLE 2 : Tous les membres de l’Association sont égaux sans distinction de nationalité, de race, de religion, de classe sociale, de sexe et ont tous les mêmes droits de vote, d’éligibilité et d’émettre leurs opinions lors des réunions et assemblées.


TITRE 2 : BUTS ET OBJECTIFS


ARTICLE 3 : L’association a pour but d’organiser et de sensibiliser tous les membres autour de leur auto développement par la création des microprojets économiques pour promouvoir l’autogestion et l’auto promotion. Il s’agit de six volets essentiels de développement tels que le maraîchage, le commerce féminin, la reconstruction du cheptel, la construction d’une école communautaire et l’installation d’un dépôt pharmaceutique en santé humaine, la construction d’un magasin alimentaire.

Les buts de l’association sont de défendre les intérêts collectifs et individuels de ses membres, de créer une chaîne de solidarité et d’entraide en vue d’améliorer leurs conditions de vie sociale et de travail. Pour ce faire, elle cherchera à mettre en place des microprojets socio-économiques devant permettre la promotion et l’autogestion de la communauté bénéficiaire.


TITRE 3 : ADHESION ET DEMISSION


ARTICLE 4 : L’adhésion à l’association est individuelle et volontaire et se fait par simple paiement de la cotisation de 750 CFA mensuellement par adhérent. Toute personne peut être membre de cette association, si elle est majeure et qu’elle a les mêmes perspectives de développement que l’association.


ARTICLE 5 : Tout adhérent peut quitter l’association par simple démission écrite adressée à la présidente de l’association, après un mois d’adhésion.


ARTICLE 6 : Le devoir de l’adhérent est de s’acquitter régulièrement de ses cotisations, de participer aux réunions et assemblées générales ou, à défaut, de fournir des explications en cas d’empêchement et de s’acquitter de ses obligations civiques et de respecter les responsables de l’association.


TITRE 4 : ADMINISTRATION

ARTICLE 7 : L’assemblée générale est l’instance suprême de l’association. Ainsi elle se réunie une fois par trimestre et peut être convoquée en réunion extraordinaire par la présidente ou les 2/3 des membres.


ARTICLE 8 : L’assemblée générale procède à l’élection de son président ainsi que les membres de son bureau du comité de gestion à la majorité absolue.


ARTICLE 9 : Le comité de gestion est chargé de l’exécution du programme et des activités définies par l’assemblée générale de l’association.


TITRE 5 : DISCIPLINE ET SANCTIONS


ARTICLE 10 : Tout contrevenant aux dispositions des présents statuts, notamment l’article 6, fera l’objet de sanctions : avertissement verbal, écrit, blâme et exclusion temporaire ou définitive.



TITRE 6 : RESSOURCES FINANCIERES


ARTICLE 11 : Les ressources financières proviennent des cotisations des membres de l’association mais aussi des dons des ONG ou de toutes autres personnes ou organisations, organismes qui seraient en adéquation avec les objectifs de l’association. Les apports ne sont pas remboursables.



TITRE 7 : DSPOSITION FINALE

ARTICLE 12 : L’association condamne toutes attitudes contraires à ses idéaux ainsi que celles compromettant sa bonne marche.


TITRE 8 : COMPTABILITE

ARTICLE 13 : La comptabilité est tenue suivant les normes édictées par les donateurs et les membres.


TITRE 9 : DISSOLUTION


ARTICLE 14 : L’association peut être dissoute par l’assemblée générale à la majorité des 2/3 de ses membres si les objectifs ne sont pas atteints. Elle peut être dissoute aussi par la violation des principes du mouvement associatif sur demande du président.


ARTICLE 15 : En cas de dissolution de l’association, une commission chargée de liquider les biens de celle-ci au profit d’une œuvre de bienfaisance sera désignée par une assemblée générale extraordinaire et les partenaires financiers.


ARTICLE 16 : Tout ce qui ne figure pas dans les présents statuts fera l’objet d’un additif avalisé obligatoirement par l’assemblée générale.


Fait le 04. 02. 2006,


Présidente de l’association          Vice présidente              Secrétaire administratif


Faty Cissé                             Fadimata Wt Mahdi                        Issaka Cissé






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5 octobre 2006 4 05 /10 /octobre /2006 04:40
 

Réunion ordinaire du 17 juillet 2006



Ouverture de la séance:

Faty                                     Issaka                   Abindagh

Gassi                                  Fatimata               Tilla

Raïchata                             Aboubacar           Awadahid

Taghma                              Guina                     Intoumoudout

Nasser                               Laetitia                    Halas

                                           Alhader

Bilan des membres du Bureau de l'association :

Présidente:                                Faty

Vice présidente :                       Fatimata

Secrétaires administratifs :      Issaka

adjoint :                                       Gassi

Secrétaires aux Finances :       Hamid

Marie-Paule (sous réserve de changement pour un poste au comité de surveillance, à confirmer lors de sa venue au Mali)

                                                      Nasser

                                                      Aboubacar

                                                      Intoumoudout

                                                      Ahmad


Secrétaires à l'organisation :     Bouge

                                                       Zaïnabu

                                                       Halas Ag Ekaté


Secrétaires aux comptes :         Halatou wallet Morchid

                                                       Laetitia Copin


Secrétaires aux conflits :            Samba Ag Sidi

                                                      Saneyga Wallet Ahmad


Comité de surveillance :             Findika Yattara

                                                      Mohamed Almehdi

                                                      Zabeya Wallet Awnaf

                                                      Mohamed Ag Ossad


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